Les mots.
Des mots déshabillés, délavés et sans charme,
Des mots du juridique et aussi de l’état,
Des mots en hurlement, des mots comme une larme,
Et puis ces papiers froids, tous bien posés en tas.
Des mots en rangs serrés que pondent fonctionnaires,
Des mots qu’il faut payer et les mots de l’huissier,
Une lettre ou bien deux ? Hélas, des fiduciaires.
Où sont les mots du cœur ? Peu d’aimer en courrier.
Loin des mots pervertis par tout un triste monde,
Comme nom d’une rose, un je t’aime en toujours,
Écrit à dulcinée et d’une âme profonde.
Oh oui, ces mots bercés au rythme des amours,
Mots légers, suspendus, comme d’ange, un plumage,
Ces mots si fins, si doux, ressemblant aux nuage
Retour aux articles de la catégorie LES POUVOIRS -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 4 autres membres