L'orage.
Cueille
Vent,
Feuille.
Temps
Qui gronde.
Et l'eau
Inonde
Préau.
Puis tempête
Craque toit
Et embête
Jusqu'au bois.
Et tout dans l'âtre,
Semble nerveux.
Flammes se hâtent,
En pierre à feu.
Serait-ce un fantôme,
Qui, dans le grenier,
Hurle comme môme,
Où palefrenier ?
L'escalier vibre et tremble
Et le vieil arbre geint.
Voisin pressé va l'amble.
Pommier pleure en jardin
Ses pauvres larmes pétales.
La pluie éveille grelots,
Goutte-à-goutte, puis s'étalent
Sur la vitre en trémolo.
Et puis soudain, c'est le tonnerre,
Dans un roulement de tambour,
Qui griffe le ciel et la terre !
Il fait si gris en plein de jour
C’est un sabbat pour les sylphes sombres.
Volutes dansent sur horizon
Et Le ciel, parfois, semble se rompre,
Quand les éclairs se font à foison.
Danse une feuille en un arpège,
Les autres suivent peu à peu.
Le ciel est noir, le ciel est beige.
Le pauvre chien semble peureux.
Puis se calme la furie
Et du soleil un rayon
Juste d’un bord de praire,
Comme lumineux tourbillon.
En goutte lumineuse.
S'amuse un escargot.
La chenille peureuse,
Sur un coquelicot,
Devient amoureuse
D’un bleu papillon.
Une fin heureuse,
L’amour aiguillon
Sur tout se pose,
Et puis s’étend,
Sur une rose,
Et dont s’éprend
Une abeille.
Cette fleur,
Si vermeille.
Et sans peur
Un ver,
Si vert,
En verre,
Se perd.
En
Vain,
Sans
Fin.
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