Poésies d'un Lorialet

Écrit vain sur la page morte. 

Les lignes s’alignent sans fin.

Mais cette ombre qui vient, soudain…

Où s’enterrent mots en cohorte ?

Que glisse plume, que je porte, 

Mais voici que lampe s’éteint

En surprise, je crie en vain,

Je m’aigris ! Il faut que je sorte !

Tous ces mots, qui me sont supplices, 

Feuille s'envole en artifices. 

Que n’ai-je dit, que n’ai-je fait ?

Je grave, grave sans méandre,

En bout de plume, qui ne fait,

Sur le sujet, qu’aller s’étendre.