Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Enfance.

Je ne sais où je mis, pauvre vieux sac de billes,

Un nounours, un cheval, un château en carton,

Cette boite en fer blanc, de trésor en broquilles

Et ces larmes de feu, pour mort d’un papillon.

 

Puis ce bateau perdu, sa bouteille brisée,

Un cœur en caravane et se vouloir gitan

Pour un chemin lointain vers une aube embrasée,

Mais gadjo en cité, rêver cœur en tourment,

 

Les pieds dans un ruisseau, mes yeux en autres rives.

J’aimais bien les forêts, aux belles âmes vives.

Je suivais chant d’oiseaux jusqu'à la fin du jour.

 

Parlez-moi grenadine et goût des confitures,

Des vacances d’été, mais qui pourtant ne durent,

Et fenil endiablé de ce premier amour.



18/06/2022
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